Thierry GIORGIO

LA SOUVERAINETÉ, C'EST... L'AVENIR DE L'HOMME.

Contrairement à ce que s'échinent inlassablement à ressasser les propagandistes et oligarques au service d intérêts particuliers, la souveraineté et sa déclinaison politique, le souverainisme, ne sauraient se confondre avec l'autorité ou l'autoritarisme.

Être souverain c'est maîtriser ses choix, soit - préalablement - être libre de choisir.

L'universalisme, la globalisation, la mondialisation, dans leurs acceptions politiques, sociales ou économiques, prétendument libérales, forment l'inverse s'agissant d'imposer d'office et massivement une idéologie, un produit,un comportement. La massification use de la force laissant peu de place à un libre arbitre. Le constat d'une volonté dématérialisée orientant d'office, intégrant nécessairement, interdisant toute forme de choix réel est évident . Les exemples contemporains foisonnent qu'il s'agisse d’intégrer l'Union Européenne, de se convertir d'office à une croyance, voire de consommer via un réseau obligé. Le mondialisme est le nouveau totalitarisme. En cela, et paradoxalement, il va à l'encontre du cours de l'Histoire de l'Homme et de celle des États :

- De celle de l'Homme, universellement dépendant qui depuis la nuit des temps s'extrait de sa condition matérielle pour parvenir à la reconnaissance de son entité individuelle jusqu'à la reconnaissance contemporaine de ses droits individuels fondamentaux : les Droits de l'Homme. L'individu est au centre du progrès politique il dispose de la faculté fondamentale de choisir, et non plus de subir, sous couvert d'une tromperie collectiviste présentée comme son futur nécessaire . La souveraineté est l'avenir de l'homme.

- De celle des États, dont le nombre croissant, depuis le début du XXème siècle (ex : 42 membres fondateurs de la S.D.N. En 1919 pour arriver à 198 aujourd'hui) fait la démonstration que la notion d’État indépendant et souverain est une notion contemporaine, qui ne saurait se confondre avec les notions rétrogrades de mondialisation et de globalisation forcées.

Nier cette évidence revient à faire resurgir le concept « d'empire colonial », imposant, à l'instar d'un « pochoir globalisateur », un mode idéal de vie et de pensée...

Ceci n'est pas l'avenir de l'Homme.

Thierry GIORGIO